«Mon vieux cul»: Margot Robbie, productrice de chocs
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C’est avec le succès de Barbie et de son 1,44 G$ US de recettes au box-office que tout le monde semble avoir découvert que Margot Robbie est également productrice. Mais l’Australienne œuvre à ce titre depuis bien plus longtemps…
«Cela a été l’un des meilleurs moments de ma vie», disait Margot Robbie en janvier dernier dans les pages de Variety. De quoi parlait-elle? Du moment où Allison Janney a remporté l’Oscar de la meilleure actrice de soutien pour son rôle dans Moi, Tonya. Car cette comédie dramatique de 2017 sur Tonya Harding, championne de patinage artistique qui n’a pas hésité à faire agresser sa rivale, Nancy Kerrigan, pour tenter de participer aux Jeux de 1994, a été le premier long métrage produit par LuckyChap Entertainment, compagnie fondée en 2014 par Margot Robbie, Tom Ackerley, son mari, Josey McNamara et Sophia Kerr, amie d’enfance de l’actrice.
Et pourquoi pas…
LuckyChap, qui signifie quelqu’un de foncièrement heureux et qui se laisse porter par les événements, a été fondée à partir d’une idée simple. «Nous voulions développer des histoires de femmes et augmenter ce que les femmes peuvent dire dans l’industrie», expliquait Margot Robbie en décembre 2020 au Hollywood Reporter.
Cette idée simple a fait du chemin, Margot Robbie étant, au départ et par coïncidence, la vedette des films produits par la petite boîte de production. Après le succès d’estime de Moi, Tonya, LuckyChap s’est tournée vers Terminal (2018), un flop retentissant avec ses 843 000 $ de recettes malgré la présence de l’actrice au générique. L’année suivante, Dreamland suit le même chemin.
En 2020, le fort déjanté Birds of Prey et la fantabuleuse histoire de Harley Quinn la met dans la peau de Harley Quinn, conjointe d’un Joker incarné par Jared Leto et dont la prestation est huée par de nombreux fans des comics. Résultat, pour un budget de 84,5 M$ US, le film n’en rapporte que 205,5… un échec pour les studios Warner Bros., qui cherchent désespérément à réitérer le succès de la trilogie Batman de Christopher Nolan.
Les débuts de LuckyChap sont donc difficiles, même si l’année se conclut sur une relative bonne note avec la sortie de l’excellent Une jeune femme pleine de promesses d’Emerald Fennell avec Carey Mulligan dans le rôle principal d’une femme cherchant à assouvir sa vengeance envers les hommes abusifs. Le long métrage obtient quatre nominations aux Oscars, rafle la statuette du meilleur scénario original et repart aussi avec le BAFTA correspondant. LuckyChap devient donc une maison de production dont les films sont bons… à défaut d’être rentables.
La vie en rose
Mais tout cela change avec Barbie. Depuis quelques années, Margot Robbie croit dur comme fer au potentiel de ce projet. C’est elle qui a embauché Greta Gerwig et Noah Baumbach. C’est elle, aussi, qui a demandé à être en copie de tous les courriels de la production. Car elle met les mains dedans et sait ainsi combien de litres de peinture rose il faut commander pour peindre les décors de ce que d’aucuns qualifient de «petit film sans importance».
Mais tant Margot Robbie que Greta Gerwig étaient persuadées que Barbie franchirait le cap magique du milliard de dollars de revenus, et elles ont su convaincre les studios Warner… et l’Histoire leur a donné raison. De fait, Hasbro a réservé les services de LuckyChap pour Monopoly et la maison de production a également signé pour porter une adaptation du jeu vidéo The Sims à l’écran, aucune date de sortie n’ayant été annoncée.
Et ce n’est pas tout. Après le remarqué Saltburn en novembre 2023, Mon vieux cul s’apprête à prendre l’affiche. Le film mettant en vedette Aubrey Plaza et Maddie Ziegler suit une femme qui prévient une version jeune d’elle-même de ne pas tomber amoureuse. «Nous avons pour objectif de briser les barrières avec et pour des femmes, et si ce n’est pas un projet qui peut y parvenir, alors ce n’est pas un projet pour nous», disait Margot Robbie en début d’année. Une profession de foi que l’actrice et productrice semble bel et bien tenir.
Mon vieux cul arrivera dans les salles obscures dès le 13 septembre.
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