Juste avant la sortie de «Bételgeuse, Bételgeuse»: Pourquoi «Beetlejuice» est-il un film culte?
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Nous sommes en 1988. Un film d’un certain Tim Burton au budget de 13M$ avec Michael Keaton et une jeune inconnue du nom de Winona Ryder prend l’affiche. Rapidement, le long métrage se hisse au palmarès des productions les plus rentables de l’année, aux côtés de Rain Man et de Big.
Le film? Beetlejuice ou Bételgeuse en version française, qui remportera d’ailleurs l’Oscar des meilleurs maquillages.
«Pendant longtemps, pendant l’écriture de Bételgeuse, j’ai eu l’impression de faire des dépositions devant un tribunal», s’est souvenu Tim Burton dans les pages de The Independent britannique.
«Je me rappelle de réunions de scénario qui ont duré 24 heures réparties sur deux jours. À la fin, nous remettions chaque élément en question.»
Car le scénario d’origine, œuvre de Michael McDowell, a besoin d’être retravaillé en raison de ses trop nombreux éléments d’horreur pure. C’est donc Warren Skaaren et Tim Burton qui en font la comédie horrifique et déjantée que l’on connaît et que McDowell qualifiera de «film qui fait du bien sur la mort», un «paradoxe».
Car l’histoire est à la fois simple et unique. Le couple formé de Barbara et de Charles Maitland (Geena Davis et Alec Baldwin) meurt dans un accident. Souhaitant effrayer la nouvelle famille qui habite dans leur maison, les Deetze – la mère est jouée par Catherine O’Hara, le père par Jeffrey Jones et la fille par Winona Ryder –, ils demandent à un fantôme terrifiant, Bételgeuse (Michael Keaton), de s’en occuper.
Que des écueils…
Mais le script n’est que le premier écueil. Le deuxième est la distribution. Car personne ne veut jouer dans cet étrange Bételgeuse.
«La seule personne à avoir accepté tout de suite a été Geena Davis», indique McDowell à la publication anglaise. Et les studios ne veulent absolument pas de Sammy Davis Jr., le choix de Burton, pour incarner le revenant qui donne son nom au film. Le cinéaste ne connaît pas Michael Keaton, suggéré par l’un des producteurs. Une seule rencontre suffit aux deux hommes pour s’entendre. Sur le plateau, le réalisateur apprécie énormément la capacité qu’a son acteur principal à improviser et à donner vie et corps au personnage. Et le plus amusant est que ce personnage n’apparaît que pendant 18 minutes!
«Dans la vie, indique Burton, rien n’est simplement drôle, dramatique ou épeurant. Tout est mélangé»… comme dans le long métrage, ce qui explique son succès, Bételgeuse étant devenu depuis un film culte.
«Notre propos est que, après la mort, les problèmes ne disparaissent pas. Nous avons essayé de montrer la vie après la mort comme le ferait un film de science-fiction de série B, c’est-à-dire sans nuages dans un beau ciel, mais comme le bureau du ministère du Revenu.»
Et le troisième écueil, celui qui n’est apparu que lors des visionnements devant un public test: la musique. Sans la trame sonore de Danny Elfman, collaborateur régulier de Burton depuis Bételgeuse, le film ne passait pas aussi bien, les spectateurs trouvant décidément le long métrage trop étrange.
Et si une suite a pu voir le jour, c’est que Bételgeuse est l’unique personnage que Michael Keaton a toujours voulu jouer à nouveau!
Bételgeuse, Bételgeuse déboule sur les écrans dès le 6 septembre.
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