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Le producteur et rappeur Sean «Diddy» Combs, placé en détention provisoire en attendant son procès pour exploitation sexuelle, ne pourra finalement pas être libéré, a tranché un juge mercredi.
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Dans sa décision, le juge Andrew Carter a déclaré qu’aucune condition ne réduisait le risque de subornation ou d’obstruction des témoins et des victimes.
Marc Agnifilo, l’avocat du magnat de la musique, a fait appel de la décision de la juge Robyn Tarnofsky de détenir l’homme de 54 ans, a rapporté ABC News.
Il n’a donc pas réussi à faire appel de la décision. Sa liberté sous caution a été refusée.
Dans une lettre transmise au tribunal, le juriste affirme que P. Diddy est «extrêmement fiable» et qu’il devrait être relâché contre le paiement d’une caution de 50 millions $ US.
«Sean Combs n’a jamais évité ou fui les problèmes dans sa vie, et il ne commencera pas maintenant», a-t-il plaidé.
Cette caution, qui devrait être assurée avec sa maison de Miami de 48 millions $ US, serait co-signée par Sean Combs, sa mère, sa sœur, ses trois fils adultes et les mères de deux de ses filles.
Le producteur tenterait aussi de vendre son avion privé. Son avocat aurait en sa possession son passeport et celui de cinq de ses proches.
Sean «Diddy» Combs est accusé d’avoir géré une entreprise basée sur l’exploitation sexuelle, le travail forcé, les enlèvements, les incendies criminels et d’autres crimes, selon l’acte d’accusation consulté par ABC News.
Les procureurs affirment que l’homme aurait «abusé, menacé et forcé des femmes et d’autres personnes de son entourage pour soulager ses besoins sexuels, protéger sa réputation et cacher ses actes» de 2008 à aujourd’hui.
Il est décrit par ses victimes présumées comme un prédateur sexuel violent, qui utilisait alcool et drogues pour obtenir leur soumission.
Celui qu’on connaît sous les surnoms «Puff Daddy», «P. Diddy», «Diddy» et bien d’autres s’est imposé comme une figure du hip-hop venue de la côte est. Il a notamment produit Notorious B.I.G., une légende du rap new-yorkais assassinée en 1997, et Mary J. Blige. Son album No Way Out a reçu le Grammy du meilleur disque de rap en 1997.
– Avec les informations de l’AFP
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