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L’insatiable appât du gain de Google

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À compter du 1er octobre, annoncer sur Google coûtera plus cher aux Canadiens.  

Suite à la décision de notre ministre des Finances Chrystia Freeland d’imposer une taxe pourtant bien modeste de 3% sur les revenus que tirent de leurs activités canadiennes les géants du numérique, Google est le premier à déterrer la hache de guerre. Jeudi dernier, le géant américain a annoncé qu’à partir du 1er octobre, les Canadiens qui annoncent sur Google paieront un supplément de 2 1⁄2% sur le prix régulier.

Mine de rien, ce supplément risque d’affecter des milliers d’entre nous qui achetons des produits et toutes sortes de services annoncés sur Google. Nos commerçants, petits et grands, qui choisissent Google pour rejoindre leur clientèle parce que c’est plus facile et souvent moins cher, devront refiler la surcharge à leurs clients.

Un homme qui a du front

Lorsque Shay Purdy, le porte-parole de Google, a annoncé ce supplément, il a eu le front d’ajouter que ce n’est pas le rôle d’un pays comme le Canada d’imposer une taxe, mais le rôle commun de tous les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

Ce qu’il ne dit pas, c’est que si l’OCDE ne s’accorde pas encore sur un impôt uniforme, c’est que Washington, assiégée jour et nuit par le lobby des géants du numérique, n’a toujours pas donné suite à l’accord auquel les É.-U. eux-mêmes ont participé.

Écoeurée d’attendre un accord international qui n’en finit plus d’aboutir, Madame Freeland avait prévenu que le Canada imposerait sa propre taxe aux GAFAM. En attendant que les choses débloquent du côté de l’OCDE, quelques pays, comme la France, l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne et l’Autriche ont décidé, eux aussi, d’imposer unilatéralement leur propre impôt.

Des profits mirobolants

Même si les géants du numérique ont pratiquement ruiné nos médias en s’accaparant 80% de la publicité, même si Amazon a mis à mal une partie importante de notre commerce de détail, même si Air B&B a dévasté notre hôtellerie et bouleversé notre économie, il se trouve encore des gens comme Jessica Brandon-Jepp, directrice fiscale des Chambres de Commerce du Canada, pour déplorer qu’on taxe ainsi les pauvres GAFAM, qui n’ont ensuite pas d’autre choix qu’augmenter le coût de leurs services!

Faut-il rappeler à cette femme et à tous ceux qui pensent comme elle qu’en 2023, Google a réalisé un chiffre d’affaires de 307 milliards et des profits de 73,8 milliards? En dollars américains, il va sans dire.



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